Mais l’essentiel du message est un réquisitoire contre le gouvernement actuel, accusé d’ »incurie », de « blocage de l’économie », et de « multiplication des licenciements abusifs » dans plusieurs institutions publiques, notamment la CDC, le Port autonome de Dakar, le FONGIP ou encore la SAPCO.
Le SEN de l’APR met aussi en garde contre un risque de retour à des « ajustements structurels », conséquence, selon lui, d’un climat d’instabilité et d’un affaiblissement de la crédibilité économique du pays. « Le rapport controversé de la Cour des comptes n’a fait que renforcer les inquiétudes, aussi bien au niveau national qu’international », a souligné la déclaration.
Le parti a dénoncé « un climat de terreur », une « politique de règlement de comptes » marquée par des arrestations d’opposants, de journalistes et de chefs d’entreprise. Selon l’APR, plus de 300 organes de presse seraient actuellement « à l’arrêt ».
Face à cette situation jugée préoccupante, l’APR appelle à la mobilisation : elle condamne « les politiques régressives du pouvoir actuel »; exige « la réintégration des travailleurs injustement licenciés » et exprime sa « solidarité militante à tous les travailleurs en lutte ».
Enfin, le parti invite « tous les démocrates et républicains » à faire bloc contre ce qu’il qualifie de « dérives dictatoriales » menaçant les acquis sociaux, la démocratie et la cohésion nationale.
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