Selon lui, les soupçons de blanchiment d’argent qui pèsent sur les deux prévenus ne sauraient être réduits à leurs seules responsabilités. « Les actes de blanchiment que l’on reproche à Farba Ngom et Tahirou Sarr, pour l’essentiel, ce sont des virements qui ont été effectués par le Trésor », a affirmé M. Guèye.
Il a également souligné que ni l’ancien député, ni l’homme d’affaires n’avaient directement signé d’actes de propriété : « Ce sont les inspecteurs des impôts et domaines qui encadrent toutes les procédures d’attribution foncière. Les documents sont disponibles et on sait qui les a établis. »
Adama Guèye s’interroge : « pourquoi seuls Farba Ngom et Tahirou Sarr sont mis en cause, alors que les fonctionnaires impliqués dans les procédures sont épargnés ? » « Ils doivent être poursuivis. Et s’ils ont agi sur instruction politique, qu’ils le disent », a-t-il martelé.
Le leader de l’UNIS insiste sur la nécessité d’une justice équitable et exhaustive. « Le jub jubal jubanti (gouvernance sobre et vertueuse) ne doit épargner aucun secteur », a-t-il conclu, appelant à une lutte contre la corruption qui touche toutes les strates de l’administration.
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