En Afrique du Sud, le ministère des Relations internationales a immédiatement tenu à se distancier des propos tenus par le chef d’état-major, le général Maphwanya, et rapportés par les médias iraniens. Ce dernier avait affirmé que le pays partageait des « objectifs communs » avec l’Iran et avait abordé plusieurs questions de politique étrangère.
Le ministère des Relations internationales s’est empressé de rappeler que ces dernières sont la prérogative de la présidence et que le général n’est pas habilité à représenter la position officielle de l’Afrique du Sud.
Le timing du voyage « peu judicieux » selon la présidence
Cette intervention inattendue « n’aide pas », cependant, a réagi à son tour la présidence alors que la nation arc-en-ciel est en pleine opération d’apaisement diplomatique avec les États-Unis pour tenter de réduire les droits de douanes fixés à 30%. Elle estime le timing du voyage en lui-même « peu judicieux ». Et n’avait pas été avertie de ce voyage par le ministère de la Défense.
L’affaire a soulevé de nombreuses réactions politiques. L’Alliance démocratique va jusqu’à réclamer la cour martiale pour le général Maphwanya. À quelques mois de la retraite, ce dernier devra s’expliquer devant le président de la République dans les prochains jours.
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