Les recettes totales mobilisées se sont élevées à 5 091,5 milliards FCFA, en hausse de 8,2 % par rapport à 2023. Elles sont composées à 87,7 % de recettes fiscales (soit 4 463,9 milliards FCFA) et à 12,3 % de recettes non fiscales (627,6 milliards FCFA). Les impôts directs représentent 44,2 % des recettes fiscales, soit 1 969,6 milliards FCFA, tandis que les impôts indirects se chiffrent à 2 494,3 milliards FCFA.
Du côté des dépenses, l’État a engagé 6 939,7 milliards FCFA, en progression de 10,8 %. Les dépenses courantes absorbent 4 560,6 milliards FCFA (soit 65,7 % du total), dont 2 308,4 milliards FCFA pour les charges de personnel, en hausse de 9,4 %. Les dépenses d’investissement atteignent 2 379,1 milliards FCFA, représentant 34,3 % du total.
Le solde budgétaire global ressort à -1 848,2 milliards FCFA, creusant le déficit par rapport à 2023 (-1 582,7 milliards FCFA). Ce déficit est équivalent à 5,3 % du PIB, contre 4,9 % l’année précédente. La dette publique continue d’augmenter, atteignant 17 073,3 milliards FCFA, soit 49,9 % du PIB, contre 16 130,4 milliards FCFA en 2023 (50,3 % du PIB). Le service de la dette s’est établi à 2 305,2 milliards FCFA, dont 1 417,8 milliards FCFA de remboursement du principal et 887,4 milliards FCFA d’intérêts.
Pour les autorités financières, ces chiffres traduisent « une mobilisation satisfaisante des recettes, mais des pressions persistantes sur la dépense et la dette ». Le rapport souligne « la nécessité de renforcer la discipline budgétaire et d’optimiser la gestion de la dette pour maintenir la soutenabilité à moyen terme (RA-2024, DG Comptabilité publique et Trésor). »
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