Concernant les points potentiels de désaccord, M. Fall a indiqué que la société civile avait proposé la création d’un comité de dialogue, mais que « l’État n’a pas accédé à cette demande ».
« En politique, il faut s’inscrire dans un dialogue permanent, ce qui pourrait aplanir certains désaccords », a-t-il soutenu, précisant que les travaux du comité seront bientôt bouclés.
Interrogé sur les Assises nationales de la Justice, initiées en 2024, a l’émission Face au jury sur PressAfrikTV, le secrétaire général du Gradec a indiqué que les travaux sont prêts, mais que leur mise en œuvre reste à concrétiser.
Selon lui, le retard constaté dans la matérialisation de certains projets s’explique par le « contexte économique difficile du pays ».
Babacar Fall est également revenu sur le programme « Saxal Jamm », lancé par la société civile, dont l’objectif est de promouvoir le vivre-ensemble, la cohésion sociale et la prévention des crises.
À ce sujet, il a souligné le démarrage du dialogue communautaire dans certaines localités, portant notamment sur des problématiques telles que le foncier, le vol de bétail ou encore les menaces sécuritaires, afin d’anticiper les crises. Les « déjeuners de la paix », organisés tous les deux mois, figurent également parmi les activités du programme « Saxal Jamm ».
Le prochain déjeuner portera sur la crise entre le gouvernement et le secteur de la presse, a informé le secrétaire général du Gradec.
Lire l’article original ici.