Chaque jour, le Sénégal souffre. Pendant que le régime Pastef brandit la souveraineté comme un slogan, des familles entières pataugent dans les eaux des inondations, des commerçants sont déguerpis sans indemnité, et des jeunes regardent leur avenir s’éteindre dans la morosité économique.
 
Le pays est gouverné par la peur, la vengeance et le favoritisme. Et le peuple, lui, paie la facture la plus salée de la propagande. Ceux qui promettaient la rupture ont fini par livrer l’improvisation.
 
I. L’administration confisquée par le parti

Le gouvernement a transformé l’administration en prolongement du Pastef.
Les postes sont distribués selon la loyauté partisane, non selon le mérite.
Les fonctionnaires compétents sont marginalisés, remplacés par des militants zélés.
Résultat : des écoles sans professeurs, des hôpitaux sans moyens, des projets à l’arrêt.
 
L’État n’est plus au service du citoyen, mais d’un clan politique.
 
II. Une justice aux ordres, une démocratie en péril
La justice, jadis garante de l’équité, est aujourd’hui instrumentalisée.
Des citoyens comme Abdou Nguer ou Badara Gadiaga sont persécutés pour leurs opinions, pendant que des militants du Pastef, pris en flagrant délit, jouissent d’une impunité insolente.
Parler contre le régime, c’est risquer la prison ou la diffamation publique.
C’est une dérive grave qui transforme la République en champ de règlements de comptes.
 
III. Une économie qui étouffe le peuple
 
Le régime prétend redresser l’économie, mais les faits sont implacables :
le panier de la ménagère se vide, les factures explosent, les déguerpissements se multiplient, et le chômage ronge la jeunesse.

Le Woyofal, symbole de la précarité énergétique, illustre cette hypocrisie : malgré les promesses, l’électricité reste hors de prix.

Et pourtant, là où l’on dénonçait hier Macky Sall, le silence règne aujourd’hui.

Pourquoi imposer une location obligatoire de 400 F CFA par mois pour un compteur ? En cinq ans, c’est 24 000 francs perdus, sans même devenir propriétaire.

Le peuple est pris en otage par un service public devenu machine à profit.
 
IV. Une dette cachée : symbole d’un État défaillant

La fameuse “ dette cachée ” n’est pas un détail comptable : elle incarne le mensonge budgétaire du régime. Un bouc émissaire.

Chaque engagement secret, chaque emprunt dissimulé prouve une chose : l’improvisation au sommet de l’État.
Clientélisme, favoritisme, absence de transparence le peuple paie pendant que les proches du pouvoir s’enrichissent.
Un État qui cache ses chiffres est un État qui trahit son peuple.
 
V. Sur les accords signés par le régime

Les accords ont été signés sur quelle base, et autour de quel programme concret ?
Aucun investisseur sérieux ne place son argent dans un environnement instable ou dépourvu de garanties solides.
 
On ne peut pas, d’un côté, parler de “phase de redressement”  ce qui implique une crise profonde  et, de l’autre, prétendre attirer massivement des investisseurs.
 
Ces derniers recherchent avant tout la stabilité politique, la sécurité juridique et la transparence dans la gouvernance.
 
Tant que ces fondamentaux ne seront pas établis, ces accords resteront de simples effets d’annonce.
 
La preuve : Al Aminou Mohamed Lô, ancien Directeur national de la BCEAO pour le Sénégal et aujourd’hui ministre d’État auprès du Président Bassirou Diomaye Faye, a fait des révélations troublantes sur la politique d’endettement.
 
Après des mois de mensonges, le pouvoir reconnaît avoir été trompé par sa propre stratégie.
 
Pire encore, l’argentier du régime Diomaye-Sonko se dit lui-même “piégé”. Mais qui piège qui ?
 
Quand un ministre de la République reconnaît l’aveuglement de son gouvernement, sa naïveté, c’est toute la crédibilité du système Sonko qui s’effondre.
 
VI. Mirage économique et promesses irréalistes
 
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé un objectif aussi ambitieux que controversé : créer 13 millions d’emplois d’ici 2050.
Sur le papier, la promesse est séduisante ; dans la réalité, elle relève du mirage.
Créer 540 000 emplois par an dans le contexte actuel relève du rêve éveillé.
 
Présenté comme un “contrat intergénérationnel”, ce projet repose sur des hypothèses floues et des slogans recyclés.
Les notions de “formation adaptée” ou de “valorisation du capital humain” sonnent bien, mais demeurent creuses sans plan, sans calendrier, sans financement.
 
Dans un pays où le chômage des jeunes explose, où les PME étouffent, cette annonce n’est qu’un exercice de communication politique.
 
VII. L’école sénégalaise abandonnée à elle-même
 
L’école sénégalaise est malade de ses contradictions.
Elle forme des diplômés sans avenir, des citoyens sans repères, des esprits sans outils.
Parler de digitalisation, c’est creuser le fossé de l’inégalité, quand des milliers de villages ne sont pas électrifiés, et que des milliers d’abris provisoires servent encore de classes.
 
Entre grèves récurrentes, classes surchargées et enseignants démotivés, elle ne prépare plus nos enfants à affronter le monde, mais à le subir.
 
Le ministre de l’Enseignement supérieur, incapable d’apporter des réponses, incarne cette faillite.
 
Le lycée de Jaxaay en est la preuve : une cuvette d’eau, un cimetière de promesses !
 
Les élèves pataugent dans la boue, le déménagement n’a même pas été géré par l’État, et les 10 classes promises sont toujours inachevées.
Les Terminales sont entassés au BST, les autres dispersés partout.
 
Quand un État laisse ses enfants étudier les pieds dans l’eau, c’est qu’il a sombré dans l’incompétence.
 
VIII. La cherté de la vie : faillite d’un régime
 
La cherté de la vie n’est plus une difficulté, c’est une tragédie nationale.
Les prix du riz, du sucre, du gaz, du pain et du transport flambent pendant que les salaires stagnent.
Le gouvernement, incapable de maîtriser l’inflation, se réfugie derrière des discours techniques pendant que le peuple s’enfonce dans la misère.

Ce pouvoir, qui promettait un redressement, a fini par plonger les familles dans la détresse.
C’est la faillite d’un régime qui confond rigueur et austérité, justice sociale et populisme économique.
Le peuple ne demande pas des slogans sur la souveraineté : il veut simplement manger à sa faim, se soigner et vivre dignement.

IX. Transparence et responsabilité : l’affaire des 8 milliards de Bakel

Dans le cadre des révélations sur les 8 milliards destinés à la lutte contre la montée des eaux à Bakel, le Mouvement Guem Sa Bopp (GSB) annonce sa décision de porter plainte contre le Ministre Ousmane Sonko et le Ministre des Finances afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire dès la semaine prochaine.
Le peuple sénégalais a droit à la vérité.

Par ailleurs, le mouvement entamera une tournée nationale à Matam, Bakel et dans d’autres localités pour informer et mobiliser les populations autour de cette cause.
 
En ma qualité de Délégué national à la vie politique du Mouvement Guem Sa Bopp, j’ai reçu l’approbation du Président Bougane Gueye Dany pour conduire également une tournée en Europe, destinée à la remobilisation de nos troupes et au renforcement de nos structures à l’international , l’installation des clubs Jambaars partout.
 
Des équipes seront également déployées à l’intérieur du pays pour mettre sur pied les “Clubs Jambaars – Jambaars Feep”, véritables espaces de dialogue, d’engagement et de mobilisation citoyenne.
 
Conclusion : Le réveil du peuple est inévitable
 
Le régime Pastef, dans sa dérive autoritaire et son échec économique, a perdu le lien avec le peuple.
Les Sénégalais ne croient plus aux promesses ; ils veulent la vérité, la justice et la prospérité.
 
 Nous appelons à une mobilisation nationale pacifique pour dire non à la misère, non à la peur, non à la manipulation.
 
Le Sénégal mérite mieux qu’un pouvoir improvisé.
 
Il mérite une vision souveraine, sociale et équitable, qui redonne au peuple sa dignité et à la nation sa grandeur.
 
Le Sénégal n’a pas besoin d’un régime qui parle au nom du peuple il a besoin d’un gouvernement qui agit pour lui.

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