Ce médecin souhaiterait se porter candidat indépendant à la présidentielle, mais il n’a pu recueillir aucun parrainage des présidents des délégations spéciales. Il regrette leur attitude. « Les présidents de délégations spéciales ont été nommés par arrêté. Donc, ils sont assujettis à l’administration, explique-t-il. Maintenant que l’administration se retrouve candidate, c’est un peu délicat… Ceux qui sont nommés par l’administration n’osent pas supporter un autre candidat contre ceux qui les ont nommés. Voilà le problème. »
Si Mamadi Doumbouya n’a pas encore annoncé sa candidature à l’élection présidentielle, ses plus proches collaborateurs disent qu’il est leur candidat. Et de nombreux observateurs pensent que l’actuel président de la transition va choisir la voie de la candidature indépendante.
Des « pressions exercées contre les candidats »
Thierno Souleymane Baldé est avocat et souhaite, lui aussi, se présenter en indépendant, mais n’a également pu recueillir aucun parrainage. Il dénonce même des intimidations. « Dans certains cas, il n’est même pas possible de déposer le courrier. Dans certaines situations, nos représentants ont même été retenus pendant une certaine période au niveau des délégations spéciales, déplore-t-il. Il a fallu parlementer afin de les faire libérer. Et pourtant, le fait de déposer un courrier devant une administration ne constitue par un délit ou un crime. Cela dénote des différentes pressions qui sont exercées contre les candidats pour les dissuader de suivre la procédure légale. »
Les candidats indépendants ont jusqu’à lundi 3 novembre, 23h59, pour déposer leur dossier avec les parrainages à la Cour suprême.
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