« Nous avons reçu la note du ministre mais je ne peux pas vous assurer qu’on n’a été impliqué à la base. Mais nous saluons tous les efforts que le ministre fait pour éradiquer tout ce qui peut entraver l’éducation des enfants. Plusieurs responsables de famille acceptent que leurs enfants utilisent un téléphone portable qu’en terminale parce que le téléphone portable peut perturber leur concentration », a-t-il déclaré.
En outre, il a estimé que l’application et le suivi de cette décision doivent être assurés par les chefs d’établissement et les équipes pédagogiques. « C’est bon que le ministre fasse un communiqué pour prendre des mesures mais cette décision doit être accompagnée par des mesures d’accompagnement. Les chefs d’établissement et les équipes pédagogiques doivent s’en assurer car sans des mesures d’application, c’est peine perdue », a-t-il dit.Â
Cette mesure intervient avec l’annonce de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans l’enseignement. Ce qui pousse certains à penser qu’elle est contradictoire. A ce sujet, Moustapha Diagne rassure que cela n’a rien à voir avec l’utilisation de l’IA qui, selon lui, sera encadrée.
« Ce ne sera pas contradictoire car dans la note du ministre, il a bien souligné que l’utilisation de l’intelligence artificielle sera utilisée de façon inclusive, éthique et intelligente. Si dans la pratique pédagogique, on voit qu’on a besoin d’utiliser l’IA, on peut utiliser les téléphones portables et ce sera sous le contrôle des enseignant. Mais c’est différent d’un élève qui utilise son téléphone dans la cour de l’école à des fins personnels », a-t-il rassuré.
Cependant, le secrétaire général adjoint du Sudes pense que les élèves doivent être sensibilisés concernant la note du ministre. « Le communiqué du ministre doit être partagé avec les élèves à travers le gouvernement scolaire afin qu’ils sachent les intentions du ministre et les sanctions qu’ils peuvent encourir s’ils ne le respectent pas », a-t-il lancé.
M.Diagne a par ailleurs fait part de ses craintes quant au système de ramassage qui peut s’avérer très difficile. « Le système de ramassage sera très difficile vue l’effectif des élèves. Parce que je ne crois pas que le nombre de surveillant dont dispose certains lycées et collèges suffisent pour faire ce ramassage », a-t-il conclu.
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