La diffusion de l’émission “L’invité de MNF”, prévue sur la 7TV, a été interrompue à la suite d’une intervention de la gendarmerie dans les locaux de la chaîne. Selon le média, des éléments des forces de l’ordre se sont présentés « sans mandat », provoquant l’arrêt de l’enregistrement et empêchant toute diffusion sur les réseaux sociaux. L’invité du jour était le journaliste Madiambal Diagne qui s’est réfugié en France.
« La diffusion de l’émission interrompue après l’arrivée des gendarmes ! À cause d’une irruption des gendarmes, l’émission avec Madiambal Diagne ne peut être diffusée sur les réseaux sociaux », a indiqué la 7TV sur ses plateformes, dénonçant une ingérence dans ses activités.
Cette situation a suscité de nombreuses réactions. L’ancienne députée Adji Mbergane Kanouté a réagi dans un message publié sur ses réseaux sociaux. Tout en affirmant sa « solidarité avec Madiambal et sa famille », elle a rappelé la nécessité de respecter les institutions judiciaires du pays.
« Nous sommes dans une République et nous devons respect à la justice de notre pays. Le journaliste Madiambal ne peut être considéré comme un analyste politique dans la mesure où il est sous le coup de la justice et qu’un mandat d’arrêt international est lancé contre lui », a-t-elle écrit.
Mme Kanouté estime par ailleurs que cette intervention des forces de l’ordre « était prévisible » et qu’elle s’inscrit dans le cadre de l’exécution des décisions judiciaires. « C’est le contraire qui nous aurait surpris », a-t-elle ajouté, soulignant que « trop de laisser-aller a contribué à la chute du régime » auquel elle a appartenu, faute de décisions « dissuasives et expéditives ».
« La diffusion de l’émission interrompue après l’arrivée des gendarmes ! À cause d’une irruption des gendarmes, l’émission avec Madiambal Diagne ne peut être diffusée sur les réseaux sociaux », a indiqué la 7TV sur ses plateformes, dénonçant une ingérence dans ses activités.
Cette situation a suscité de nombreuses réactions. L’ancienne députée Adji Mbergane Kanouté a réagi dans un message publié sur ses réseaux sociaux. Tout en affirmant sa « solidarité avec Madiambal et sa famille », elle a rappelé la nécessité de respecter les institutions judiciaires du pays.
« Nous sommes dans une République et nous devons respect à la justice de notre pays. Le journaliste Madiambal ne peut être considéré comme un analyste politique dans la mesure où il est sous le coup de la justice et qu’un mandat d’arrêt international est lancé contre lui », a-t-elle écrit.
Mme Kanouté estime par ailleurs que cette intervention des forces de l’ordre « était prévisible » et qu’elle s’inscrit dans le cadre de l’exécution des décisions judiciaires. « C’est le contraire qui nous aurait surpris », a-t-elle ajouté, soulignant que « trop de laisser-aller a contribué à la chute du régime » auquel elle a appartenu, faute de décisions « dissuasives et expéditives ».
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