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​« On s’en réjouit, que la justice prenne ce dossier en main », a-t-il déclaré, soulignant que malgré les réserves sur la décision des sages, son groupe en prenait acte, car les décisions du Conseil s’imposent à tous. Selon le député, le point crucial résidait dans l’interprétation donnée par le Conseil constitutionnel, notamment le fait que « les crimes de sang ne pouvaient pas être couverts par l’amnistie ». Pour lui, cela signifie clairement que « la balle est dans le camp de la justice ».
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​« Le législateur avait terminé son travail, le juge constitutionnel avait en tout cas éclairé le texte qui faisait l’objet de polémique, d’ambiguïté. Dès lors la justice devait mener les enquêtes, puisqu’il y avait des plaintes qui avaient été déposées depuis 2021 », a martelé le parlementaire.
Mohamed Ayib Daffé a conclu son intervention par un appel solennel à l’action de la justice, plaidant pour que les enquêtes et investigations nécessaires soient menées afin que justice soit faite. Il a insisté sur l’audition des suspects et des témoins, conformément aux pratiques des États de droit.
​« On ne peut pas comprendre qu’il y ait près d’une centaine de morts, des blessés, des mutilés qui jusqu’à présent vivent dans des situations assez difficiles, avec des séquelles et que voilà , qu’on puisse passer ça par pertes et profits. Ce serait très injuste », a-t-il conclu, réaffirmant l’urgence de faire toute la lumière sur ces drames.
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