Dans une publication sur sa page Facebook, l’édile d’Oussouye s’en est vivement pris à l’arrêté préfectoral, dénonçant des motifs qu’il juge infondés. Le sous-préfet a justifié son interdiction par des « risques d’atteinte aux bonnes mœurs » et de « troubles à l’ordre public ». Une explication que réfute catégoriquement Ousmane Landry Diallo. « Un arrêté interdisant la manifestation Undo Mayo, initiée depuis 16 ans sans véritables incidents majeurs, tombe comme une bombe », écrit le maire. Il y voit une décision déconnectée des réalités locales, rappelant « les prétextes de l’ancien régime » pour interdire certaines manifestations politiques. Au-delà de l’aspect culturel, le maire insiste sur les retombées économiques que représente le festival Undo Mayo pour Cap Skirring, fortement dépendante du tourisme. « C’est un événement structurant pour nos acteurs économiques : hôteliers, restaurateurs, artisans, tous attendaient ce rendez-vous pour redresser leur saison », a-t-il alerté.
Le maire d’Oussouye met aussi en avant les efforts de sécurisation annoncés par les organisateurs, avec la présence de forces de sécurité, de maîtres-nageurs venus de Dakar et de services de secours mobilisés pour l’occasion. Il assure que toutes les dispositions avaient été prises en concertation avec l’autorité administrative.
Enfin, Ousmane Landry Diallo appelle à une médiation d’urgence et demande aux autorités administratives de revenir sur leur décision. « Sauver cet événement, c’est promouvoir l’économie locale. L’État a les moyens d’encadrer ce festival », a-t-il conclu, tout en exhortant les jeunes organisateurs à privilégier le dialogue.
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