La visite de Marco Rubio en Israël vient clore une semaine où les États-Unis ont joué les équilibristes diplomatiques après les frappes israéliennes sur Doha, mardi 9 septembre. Depuis en effet, Washington cherche en même temps à ne pas froisser le Qatar, qui abrite la plus grande base militaire américaine dans le Golfe, et à ménager l’État hébreu, dont il est le protecteur traditionnel sur la scène internationale.

En témoigne d’une part ce fait rarissime, jeudi 11 septembre, quand les Américains se sont joints aux autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner l’attaque de l’État hébreu au Qatar. Avant de dîner avec le Premier ministre qatarien dans le New-Jersey, vendredi soir, le président américain Donald Trump s’était par ailleurs dit, pour sa part, « très mécontent » des frappes israéliennes sur Doha.

Le soutien américain à Israël ne changera pas de nature
Reste que dans le même temps, Washington ne cesse de réaffirmer aussi son indéfectible soutien à Tel-Aviv. Le chef de la diplomatie américaine a ainsi déclaré, samedi 13 septembre, que le désaccord sur les récentes frappes aériennes israéliennes menées au Qatar « ne changera[it] pas » le soutien américain à Israël. « Nous allons devoir en parler, [parler] de quel impact cela aura », s’est-il contenté d’indiquer devant des journalistes avant de s’envoler pour l’État hébreu où il est attendu dimanche.

Sur place, Marco Rubio devrait plus que jamais souligner l’appui des États-Unis à la sécurité de l’État hébreu, que les deux pays considèrent comme étant menacé par la reconnaissance annoncée d’un État palestinien par la France et plusieurs pays.

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