Le président du conseil d’administration de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Mbaye Sylla Khouma, a appelé à une exploitation plus rationnelle des vastes ressources foncières disponibles au Sénégal. Selon lui, sur 9,8 millions d’hectares de terres agricoles recensées, près de 6,5 millions restent encore inexploitées, alors que le pays continue de dépendre massivement des importations alimentaires.
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« Souvent, on entend dire qu’il n’y a pas assez de terres au Sénégal. Mais c’est faux », a déclaré M. Khouma lors de l’ouverture des journées portes ouvertes de l’ISRA, tenues au centre de recherche agricole de Djibélor, à Ziguinchor. D’après lui, seules 100 000 hectares sont exploitées toute l’année, tandis que 3,5 millions d’hectares ne sont cultivées que quatre mois sur douze.
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Pour le responsable de l’ISRA, la majorité des terres inexploitées se situent dans le sud et le sud-est du pays, des zones bénéficiant d’un fort ensoleillement et de réserves d’eau abondantes. Il invite ainsi à « quitter les zones urbaines surpeuplées pour aller là où les terres sont disponibles », plaidant pour « une réorientation stratégique des investissements agricoles vers ces régions. »
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Mbaye Sylla Khouma a également insisté sur le rôle crucial de la recherche dans la transformation agricole. « La recherche est un moteur clé du développement. Nous voulons permettre aux populations de s’approprier les résultats et de renforcer les liens entre chercheurs et producteurs », a-t-il expliqué.
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Le président du conseil d’administration de l’ISRA a rappelé que le Sénégal dépense chaque année plus de 1 070 milliards de francs CFA pour importer des denrées alimentaires. « Nous avons la capacité de tout produire, y compris le riz, en Casamance, si nous disposons des bonnes pratiques agricoles et des outils appropriés », a-t-il ajouté.
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De son côté, Casimir Sambou, directeur régional du développement rural de Ziguinchor, a salué les efforts de l’ISRA pour rapprocher la recherche du monde rural. Il a rappelé que la future station de recherche de Séfa devrait permettre au pays d’assurer son autosuffisance en semences de qualité, indique Aps. Pour lui, la souveraineté alimentaire dépend de l’accès aux ressources, d’une bonne gestion de l’eau, de la qualité des semences et d’une exploitation optimale des terres disponibles.
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« L’agriculture doit être productive, diversifiée et saine. Cela passe par une recherche performante et une collaboration active entre tous les acteurs », a conclu M. Sambou.
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« Souvent, on entend dire qu’il n’y a pas assez de terres au Sénégal. Mais c’est faux », a déclaré M. Khouma lors de l’ouverture des journées portes ouvertes de l’ISRA, tenues au centre de recherche agricole de Djibélor, à Ziguinchor. D’après lui, seules 100 000 hectares sont exploitées toute l’année, tandis que 3,5 millions d’hectares ne sont cultivées que quatre mois sur douze.
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Pour le responsable de l’ISRA, la majorité des terres inexploitées se situent dans le sud et le sud-est du pays, des zones bénéficiant d’un fort ensoleillement et de réserves d’eau abondantes. Il invite ainsi à « quitter les zones urbaines surpeuplées pour aller là où les terres sont disponibles », plaidant pour « une réorientation stratégique des investissements agricoles vers ces régions. »
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Mbaye Sylla Khouma a également insisté sur le rôle crucial de la recherche dans la transformation agricole. « La recherche est un moteur clé du développement. Nous voulons permettre aux populations de s’approprier les résultats et de renforcer les liens entre chercheurs et producteurs », a-t-il expliqué.
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Le président du conseil d’administration de l’ISRA a rappelé que le Sénégal dépense chaque année plus de 1 070 milliards de francs CFA pour importer des denrées alimentaires. « Nous avons la capacité de tout produire, y compris le riz, en Casamance, si nous disposons des bonnes pratiques agricoles et des outils appropriés », a-t-il ajouté.
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De son côté, Casimir Sambou, directeur régional du développement rural de Ziguinchor, a salué les efforts de l’ISRA pour rapprocher la recherche du monde rural. Il a rappelé que la future station de recherche de Séfa devrait permettre au pays d’assurer son autosuffisance en semences de qualité, indique Aps. Pour lui, la souveraineté alimentaire dépend de l’accès aux ressources, d’une bonne gestion de l’eau, de la qualité des semences et d’une exploitation optimale des terres disponibles.
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« L’agriculture doit être productive, diversifiée et saine. Cela passe par une recherche performante et une collaboration active entre tous les acteurs », a conclu M. Sambou.
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