Abdoulaye Diop rappelle qu’un retour au sein de l’institution ouest-africaine était inenvisageable : « Il est clair que les discussions en cours ne visent nullement un retour quelconque. Ce qui est envisagé maintenant, c’est un dialogue d’entité à entité. D’une part, la Cedeao qui regroupe douze États membres et l’AES qui regroupe trois États membres ».
Il appelle à trouver un accord rapidement notamment sur les conditions commerciales et la libre circulation des personnes : « Il faut regarder les modalités pratiques de ce retrait, comment cela va se traduire concernant la libre-circulation des personnes, le siège des organes, les différents mécanismes à mettre en place pour que ceci puisse se faire de façon organisée et que l’on n’ait pas un désengagement en désordre. Aujourd’hui, beaucoup de pays veulent entretenir une relation de coopération, une relation constructives avec nos pays pour arriver à trouver un accord qui préserve cet espace commercial que nous avons bâti depuis l’indépendance. »
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