« Les éléments de l’armée malienne et du groupe Wagner ont arrêté plusieurs dizaines de civils un jour de marché en grande majorité de la communauté peule, explique Eduardo Gonzalez, expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali. Nos informations indiquent qu’une partie de ces personnes ont été envoyées au camp militaire de Kwala où elles ont subi des actes de torture parce qu’elles étaient soupçonnées d’être des terroristes. La conclusion de cet événement a été la découverte des corps de personnes assassinées. On parle de 54 victimes, tous des hommes, victimes d’exécutions extrajudiciaires. »
 
« Je n’ai jamais reçu d’informations »
L’armée malienne a finalement reconnu avoir mené des opérations dans la zone entre le 11 et le 15 avril et a assuré avoir pris le contrôle de Sebabougou le 22 avril après des combats contre les groupes jihadistes. C’est ce qu’indiquait un communiqué de l’état-major publié le 28 avril. Mais l’expert des Nations unies sur les droits humains au Mali n’a reçu aucune précision sur les corps retrouvés près du camp militaire de Kwala, malgré ses démarches auprès de l’armée.
 
« Il n’est pas suffisant d’avoir un communiqué de presse, déplore Eduardo Gonzalez. Le gouvernement malien a toujours indiqué que toute violation présumée faisait l’objet d’investigations. J’ai demandé des informations et je n’ai jamais reçu d’informations concrètes sur chaque cas. »
 
Exécutions sommaires
Les nombreuses sources locales jointes par RFI dénoncent des exécutions sommaires de personnes arrêtées arbitrairement. La plupart des civils ont eu le malheur de se rendre à Sebabougou le jour du marché.

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