« Le problème est resté », a-t-il déploré, dénonçant un manque d’efficience dans l’utilisation de l’argent public. Me Guèye estime qu’« un audit s’impose pour savoir comment ces fonds ont été dépensés et tirer les leçons de façon définitive ».
Le juriste a également rappelé que le droit à un environnement sain figure dans la Constitution, faisant de la résolution des inondations une obligation pour le gouvernement. Mais au-delà des responsabilités de l’État, il a invité les populations à adopter de meilleurs comportements.
« Les inondations résultent aussi de pratiques déplorables : construire dans des zones non aedificandi, ou encore obstruer les voies d’évacuation des eaux par des déchets et des ordures », a-t-il précisé.
Pour Me Mame Adama Guèye, une transparence totale sur l’usage des fonds et une prise de conscience collective s’imposent pour venir à bout d’un fléau devenu récurrent au Sénégal.
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