Il a annoncé qu’à l’issue des concertations, le gouvernement a pris des engagements portant sur « des opportunités économiques et financières ». Il prévoit, fait savoir M.Dia, « de mettre en place un nouveau modèle économique en vue de permettre aux médias d’acquérir une autonomie financière et ne plus dépendre totalement de l’appui de l’Etat, de revoir aussi la distribution des fonds alloués à ce secteur, voir qui mérite d’en bénéficier et qui n’en a pas le droit, comment accompagner les médias avec un modèle de fiscalité qui leur permettra d’arriver à un essor économique », a déclaré Habibou Dia.
Concernant les travailleurs du secteur (les journalistes), informe Habibou Dia, la tutelle s’engage à s’impliquer sur leur « protection dans leur travail, les salaires, les couverture maladie, les cotisations pour la retraite, et surtout pour les femmes de médias, voir comment les accompagner afin qu’elles puissent réussir à allier le métier et le foyer ».
« Pour les télévisions, les producteurs de contenus, les cinéastes, une enveloppe est envisagée pour les accompagner et les aider à sortir des situations difficiles dont ils font face actuellement afin qu’ils puissent également être autonomes et produire des contenus adaptés et respecter les règles régies par les instances régulateurs dont les conventions et les cahiers de charges », a-t-il fait savoir.
Ce n’est pas tout, le directeur de la Communication a également indiqué que des réformes sont en vue concernant les textes du CNRA. « Il faut aussi des réformes sur les textes du CNRA, en plus du nouveau code de la presse, il faut aussi prendre en compte les quotidiens d’information. Parce qu’ils ne sont pas impliqués dans les chartes déjà en place et il est impératif que ces médias aient des cahiers de charges parce qu’on assiste à un boom dans ce domaine avec la parution de quotidiens sans contenus… »
Les réseaux sociaux ne sont pas non plus en reste dans les engagements du gouvernement portant sur le secteur de la communication. « Il faut qu’on voie comment encadrer les réseaux sociaux afin qu’ils se formalisent et que les régulateurs puissent les réguler et qu’ils produisent des contenus conformes à nos valeurs et à nos mœurs », à souligné Habibou.
Par ailleurs, il a fait savoir que suite à des discussions tenues entre le ministère de tutelle et le patronat, des modalités sur l’acquisition des conventions publicitaires, également sur les facturations, sur l’impôt et sur la révision du code des marchés publics sont en train d’être mises en place. Tout cela basé sur un mécanisme de transparence qui fera en sorte que les conventions ne soient plus accordées sur la base des liens d’amitiés ou autres”.
Pour le cas des « médias particuliers » notamment, « les radios communautaires, les médias, les médias en lignes, les Web tv, les jeunes reporters », Habibou Dia a annoncé que « des plans d’accompagnement son en vue pour les aider à s’en sortir et à avoir un essor économique. Il est également prévu de compléter les dispositions qui manquaient sur le code de la presse en faveur de ses médias particuliers. Un accompagnement des médias en ligne à avoir leur propre instance de régulation fait aussi partie des engagements pris par le ministère de tutelle.
Les jeunes reporters désireux de créer leurs propres entreprises de presse, seront également accompagnés par une incubation de deux à trois ans et à la suite de celle-ci il sera décidé si c’est une idée à poursuivre ou pas », a-t-il conclu.
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