Au cœur des échanges figuraient notamment les obstacles internes freinant la croissance externe de la Sonatel, ainsi que la composition jugée déséquilibrée du Conseil d’administration, qui, selon le chef du gouvernement, ne reflète pas fidèlement la répartition actuelle de l’actionnariat.
Ousmane Sonko a également soulevé la question de certaines clauses contenues dans les conventions entre Sonatel et son partenaire stratégique, « jugées désavantageuses » aux intérêts de l’entreprise.
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Le texte in extenso :
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 J’ai eu aujourd’hui un échange approfondi avec l’intersyndicale de la SONATEL, qui m’a présenté les principaux enjeux stratégiques auxquels est confrontée cette entreprise emblématique de notre pays.
Les discussions ont porté sur plusieurs défis importants, notamment :
1. Les entraves internes à la croissance externe de l’entreprise,
2. La composition déséquilibrée du Conseil d’administration, ne reflétant pas la répartition de l’actionnariat ;
3. L’influence notable du partenaire stratégique minoritaire dans la gouvernance, notamment en lien avec la transparence des procédures de nomination du Directeur Général,
4. Les préoccupations relatives à l’unité et à la cohésion de la SONATEL,
5. Certaines clauses jugées désavantageuses dans les conventions liant l’entreprise à son partenaire,
6. Le retard dans le transfert effectif des compétences convenues.
Sur l’ensemble de ces points, je tiens à témoigner à l’intersyndicale ainsi qu’aux cadres et à l’ensemble du personnel de la SONATEL, mon engagement plein et entier à leurs côtés. La sauvegarde des intérêts stratégiques du Sénégal, pilier indispensable de notre souveraineté économique, demeure une priorité absolue et non négociable de mon gouvernement.
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