Les organisateurs privés sénégalais du Hajj souhaitent désormais gérer leurs groupes de pèlerins de manière autonome pour le pèlerinage 2026, conformément aux nouvelles réformes annoncées par l’Arabie Saoudite. Cheikh Bamba Dioum, premier vice‑président du Regroupement national des organisateurs privés du Hajj et de la Omra (RENOPHUS), a détaillé jeudi à Dakar les mesures proposées et tiré les enseignements du pèlerinage 2025.
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Le ministère saoudien du Hajj a annoncé un calendrier anticipé pour 2026, incitant tous les pays musulmans à inscrire les pèlerins le plus tôt possible. La Délégation générale du Sénégal a ainsi lancé les inscriptions dès le 25 juillet, une première historique, alors qu’elles se faisaient auparavant autour du Ramadan ou en janvier.
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La réforme majeure concerne le « Hajj direct ». Les organisateurs privés disposant d’un quota minimal de 2 000 pèlerins pourront gérer eux-mêmes leurs groupes, en contractant directement avec les partenaires saoudiens, sans passer par la délégation nationale. Dans le cas contraire, leur quota sera centralisé par l’État ou la délégation, qui supervisera l’ensemble du processus. « Notre choix est le Hajj direct, c’est la privatisation que nous réclamons depuis longtemps », a déclaré M. Dioum.
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L’évaluation du pèlerinage 2025 a mis en évidence des conditions difficiles à Mina et Arafat, avec des tentes exiguës et une restauration insuffisante. RENOPHUS souhaite pouvoir choisir de nouveaux fournisseurs pour améliorer la qualité des services offerts aux pèlerins.
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Concernant le transport, les organisateurs jugent qu’Air Sénégal ne peut pas convoyer la totalité des 12 000 pèlerins. Ils recommandent de diviser le quota en deux : 50 % pour la compagnie nationale et 50 % pour les compagnies régulières, offrant de meilleurs services à moindre coût. La Banque islamique est sollicitée pour soutenir le financement du Hajj direct, et une réduction du taux du réal est demandée pour faciliter l’opération.
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Le ministère saoudien du Hajj a annoncé un calendrier anticipé pour 2026, incitant tous les pays musulmans à inscrire les pèlerins le plus tôt possible. La Délégation générale du Sénégal a ainsi lancé les inscriptions dès le 25 juillet, une première historique, alors qu’elles se faisaient auparavant autour du Ramadan ou en janvier.
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La réforme majeure concerne le « Hajj direct ». Les organisateurs privés disposant d’un quota minimal de 2 000 pèlerins pourront gérer eux-mêmes leurs groupes, en contractant directement avec les partenaires saoudiens, sans passer par la délégation nationale. Dans le cas contraire, leur quota sera centralisé par l’État ou la délégation, qui supervisera l’ensemble du processus. « Notre choix est le Hajj direct, c’est la privatisation que nous réclamons depuis longtemps », a déclaré M. Dioum.
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L’évaluation du pèlerinage 2025 a mis en évidence des conditions difficiles à Mina et Arafat, avec des tentes exiguës et une restauration insuffisante. RENOPHUS souhaite pouvoir choisir de nouveaux fournisseurs pour améliorer la qualité des services offerts aux pèlerins.
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Concernant le transport, les organisateurs jugent qu’Air Sénégal ne peut pas convoyer la totalité des 12 000 pèlerins. Ils recommandent de diviser le quota en deux : 50 % pour la compagnie nationale et 50 % pour les compagnies régulières, offrant de meilleurs services à moindre coût. La Banque islamique est sollicitée pour soutenir le financement du Hajj direct, et une réduction du taux du réal est demandée pour faciliter l’opération.
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