Concernant les tensions internationales, le SEN a exprimé sa vive inquiétude « vis-à-vis du conflit entre Israël et l’Iran », condamnant « toute agression d’un pays souverain ». Il a appelé à un « cessez-le-feu » et à l’ouverture de « négociations urgentes dans le cadre du Conseil de Sécurité des Nations Unies », soulignant la nécessité de « parvenir à une paix durable dans la région, conformément au droit international ».
Le SEN s’est également prononcé sur les crises africaines, affirmant soutenir « toutes les démarches en vue d’une sortie de crise dans les conflits qui secouent le continent, notamment au Sahel, à l’Est de la RDC et au Soudan ». Il a rappelé l’engagement du président Macky Sall pour « la paix et le dialogue, conformément à sa vision panafricaniste ».
Sur le plan national, l’instance de l’APR a dénoncé le « retard dans la publication des rapports trimestriels d’exécution budgétaire », y voyant une « violation flagrante de l’article 70 de la Loi organique n°2020-07 relative aux lois de finances publiques ». Le SEN a exigé la publication sans délai du « Bulletin Statistique de la Dette Publique, dont le dernier numéro remonte au mois de juin 2024 ».
La déclaration critique vertement la gestion actuelle, évoquant des « manquements à la loi » et citant des « scandales de l’ASER, de l’ONAS, de la DER, de l’Assemblée nationale et celui prochain d’Air Sénégal ». Le SEN accuse le pouvoir d’être « réfractaire à la transparence et à la culture de la probité », estimant qu’il s’enfonce dans « une gouvernance légère et nébuleuse ».
Concernant le parti Pastef, aujourd’hui au pouvoir, le SEN juge son action marquée par « l’amateurisme et l’incompétence », accusant ce dernier de « mettre en danger les finances publiques et de nuire à l’efficacité de l’action publique ». Selon lui, cette situation explique « le désespoir et la désillusion des Sénégalais », face à une « situation économique et sociale catastrophique ».
Le SEN a également dénoncé une « nouvelle fois l’acharnement » contre les responsables de l’ancienne majorité, saluant la libération de plusieurs figures politiques, tout en rappelant que « ces privations de liberté […] montrent la volonté d’humilier des personnalités dont le seul tort est d’avoir servi le Sénégal avec engagement et loyauté ».
Dans un appel à la mobilisation, le SEN a fustigé « la volonté de déstabilisation de l’APR par un vil procédé de règlement de comptes », dénonçant la « complicité de certains magistrats ». Il a appelé « les responsables et les militants à participer massivement à la marche pacifique du 21 juin à Saint-Louis, pour exiger la libération du camarade Mansour Faye » et celle de tous les détenus politiques.
Enfin, les membres du SEN ont « unanimement réitéré leur loyauté au parti » et exprimé leur détermination à « faire face aux vaines manœuvres du Pastef qui tente désespérément d’imposer au Sénégal, vieille terre de liberté et de démocratie, la terreur et l’autoritarisme ».
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