Le gouvernement du Sénégal met le cap sur les infrastructures stratégiques et la relance de secteurs porteurs. Le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé, ce mercredi 17 septembre, « à une mobilisation générale pour renforcer les poumons économiques du Sénégal ».
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Il a demandé une attention particulière à l’organisation du Forum Invest in Sénégal (FII Sénégal), prévu les 7 et 8 octobre à Dakar, ainsi qu’à toutes les rencontres économiques de même nature. « Il faut améliorer les relations avec les entreprises et rendre l’administration plus crédible et plus proche des préoccupations du secteur privé », a-t-il martelé, rappelant que « la digitalisation de l’administration publique reste une priorité. »
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Parmi les projets structurants, le Premier ministre a cité les infrastructures portuaires et maritimes (Ndayane, Bargny-Sendou, le nouveau port de Dakar, Ndakhonga, Nikine, ainsi que les ports de Kaolack, Ziguinchor et Saint-Louis). Selon lui, ces réalisations doivent devenir des leviers durables pour l’économie nationale. Les infrastructures aéroportuaires et le redressement d’Air Sénégal et de l’Aéroport international Blaise Diagne figurent également dans la feuille de route.
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La relance économique passe aussi par la valorisation des filières stratégiques à savoir « phosphates, cuirs et peaux, coton, médicaments et numérique. Les secteurs en difficulté, tels que les oléagineux et la SONACOS, devront être redressés. » Le « New Deal technologique » vise à accélérer la transformation digitale, avec une contribution attendue de la Poste nationale.
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L’exploitation optimale des ressources minières et gazières est présentée comme un pilier de l’essor industriel, tandis que les agropoles et l’industrie chimique doivent favoriser l’équité territoriale et la création d’emplois. « Pour booster définitivement l’économie, la stratégie des filières doit être mise en œuvre sans tarder », a insisté Ousmane Sonko.
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Pour conclure, il a rappelé que « le capital humain reste une priorité, citant la nécessité d’achever les chantiers scolaires, universitaires et sanitaires. » Les ministres concernés devront rendre compte régulièrement de l’état d’avancement des projets.
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