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« Il était bon de dialoguer pour régler certaines questions importantes », a souligné Pr Sène, insistant sur la nécessité d’une réforme en profondeur du paysage politique national.Â
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À ses yeux, la démocratie sénégalaise « a accouché d’une pléthore, d’une myriade de partis politiques dont les trois quarts ne servent absolument à rien ». Un constat alarmant pour l’universitaire, qui plaide pour un assainissement de cet espace devenu « encombré et inefficace ».
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Il a appelé ainsi à une politique de rationalisation : « Il faut les siphonner. Cette question-là , elle est importante », a-t-il martelé. L’objectif, selon lui, est de tendre vers « un nombre respectable et correct de partis politiques qui puisse permettre à la démocratie de fonctionner pleinement ».
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Dans cette même logique, le directeur du CRAO-WARC s’est réjoui du maintien du système de parrainage, souvent décrié par certains acteurs politiques. Pour lui, il s’agit d’un filtre nécessaire pour éviter une saturation de la scène politique : « 200 à 300 partis politiques, c’est trop. Il faut un filtre », a-t-il insisté.
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