Le professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de Recherches Ouest Africain WARC, s’est exprimé sans détour sur l’état du système politique sénégalais, notamment sur la prolifération des partis politiques. A l’émission Grand Jury sur la RFM, dont il était l’invité ce dimanche, il a fait savoir que le dialogue national récemment initié était non seulement pertinent, mais également nécessaire pour aborder des questions structurelles qui plombent le fonctionnement optimal de la démocratie.

 

« Il était bon de dialoguer pour régler certaines questions importantes », a souligné Pr Sène, insistant sur la nécessité d’une réforme en profondeur du paysage politique national. 

 

À ses yeux, la démocratie sénégalaise « a accouché d’une pléthore, d’une myriade de partis politiques dont les trois quarts ne servent absolument à rien ». Un constat alarmant pour l’universitaire, qui plaide pour un assainissement de cet espace devenu « encombré et inefficace ».

 

Il a appelé ainsi à une politique de rationalisation : « Il faut les siphonner. Cette question-là, elle est importante », a-t-il martelé. L’objectif, selon lui, est de tendre vers « un nombre respectable et correct de partis politiques qui puisse permettre à la démocratie de fonctionner pleinement ».

 

Dans cette même logique, le directeur du CRAO-WARC s’est réjoui du maintien du système de parrainage, souvent décrié par certains acteurs politiques. Pour lui, il s’agit d’un filtre nécessaire pour éviter une saturation de la scène politique : « 200 à 300 partis politiques, c’est trop. Il faut un filtre », a-t-il insisté.

 

 

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