Réuni le mercredi 23 juillet 2025 au Palais de la République sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, le Conseil des ministres a consacré une part importante de ses travaux à l’évaluation de l’action gouvernementale, en lien avec les objectifs de redressement économique.
Le chef de l’État a d’entrée insisté sur « la mobilisation optimale des ressources internes et externes » comme levier pour soutenir le Plan de redressement économique national, dont les premières mesures devraient être rendues publiques dans les prochains jours. Il a salué les efforts en cours pour renforcer la gouvernance des finances publiques, tout en appelant à « un suivi rigoureux de la gestion des ressources budgétaires ».
Parmi les urgences ciblées : l’approvisionnement en eau potable, la modernisation des infrastructures sanitaires et éducatives, ainsi que la finalisation des projets prioritaires d’investissement. « L’État doit donner l’exemple en matière de transparence et de redevabilité », a martelé le Président, avant d’exhorter les ministres à produire des rapports réguliers d’exécution budgétaire.
Concernant l’agriculture, secteur au cœur du projet de souveraineté alimentaire, le Président Faye a instruit le ministre de l’Agriculture de « renforcer le dispositif de distribution des intrants, tout en assurant la traçabilité des subventions publiques ». Il a également insisté sur la promotion des filières porteuses, à travers la mise en œuvre de partenariats public-privé dans les zones agro-industrielles intégrées.
Sur le plan social, des mesures d’urgence sont envisagées pour soulager les ménages les plus vulnérables, en particulier dans les régions fortement touchées par la hausse des prix. Le chef de l’État a également demandé une évaluation précise du programme de bourses de sécurité familiale, en vue d’une réforme ciblée.
Enfin, le Conseil a validé plusieurs mesures individuelles, notamment des nominations dans les corps diplomatiques et dans l’administration territoriale.
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