Le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Amadou Ba, a réagi aux scènes de violence survenues à Ngaparou et à Kolda lors des festivités marquant la sortie traditionnelle du Kankourang. « Il m’a été donné de constater des scènes de violence inouïe ayant conduit à la perte en vies humaines », a-t-il déclaré. Le Ministre a condamné « avec la plus grande fermeté de tels comportements inexplicables et déplorables qui désacralisent cet important élément du patrimoine culturel transnational ».
Le Kankourang, inscrit depuis 2005 sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco par le Sénégal et la Gambie, est censé jouer un rôle éducatif et social. Amadou Ba a rappelé que « loin de prôner la violence, [il] doit plutôt jouer un rôle d’éducation, de formation et de préparation des jeunes à la vie adulte, de régulation, de préservation et de sauvegarde de nos valeurs culturelles et sociales ».
Le ministre a souligné que « les violences engendrées par la sortie de ce personnage mythique des Peuples de la Sénégambie constituent, de plus en plus, une tâche sombre sur le rayonnement de la culture sénégalaise, et une réelle menace à la crédibilité de ce rite ».
Face à ces dérives, il en appelle « à la responsabilité des communautés détentrices et gardiennes de ce riche héritage culturel » ainsi qu’à « l’engagement individuel et collectif de tout un chacun, notamment des entités en charge de la perpétuation de ce legs ».
Enfin, Amadou Ba a assuré que son département, « en rapport avec les autorités compétentes, prendra toutes les mesures appropriées pour la préservation de ce patrimoine immatériel, dans le strict respect des lois et règlements en vigueur ».
Le Kankourang, inscrit depuis 2005 sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco par le Sénégal et la Gambie, est censé jouer un rôle éducatif et social. Amadou Ba a rappelé que « loin de prôner la violence, [il] doit plutôt jouer un rôle d’éducation, de formation et de préparation des jeunes à la vie adulte, de régulation, de préservation et de sauvegarde de nos valeurs culturelles et sociales ».
Le ministre a souligné que « les violences engendrées par la sortie de ce personnage mythique des Peuples de la Sénégambie constituent, de plus en plus, une tâche sombre sur le rayonnement de la culture sénégalaise, et une réelle menace à la crédibilité de ce rite ».
Face à ces dérives, il en appelle « à la responsabilité des communautés détentrices et gardiennes de ce riche héritage culturel » ainsi qu’à « l’engagement individuel et collectif de tout un chacun, notamment des entités en charge de la perpétuation de ce legs ».
Enfin, Amadou Ba a assuré que son département, « en rapport avec les autorités compétentes, prendra toutes les mesures appropriées pour la préservation de ce patrimoine immatériel, dans le strict respect des lois et règlements en vigueur ».
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