Un risque de « guerre » : c’est ce qu’a déclaré ce vendredi 25 juillet le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, si la situation le long de la frontière venait à s’aggraver. « Nous avons essayé de trouver un compromis parce que nous sommes voisins, mais nous avons donné l’instruction à l’armée thaïlandaise d’agir immédiatement en cas d’urgence », a-t-il poursuivi.
 
Des pays comme les États‑Unis, la Chine et la Malaisie ont proposé leur médiation, mais Bangkok a d’abord dit vouloir préférer des négociations bilatérales avec le Cambodge, précise notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron. Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a qualifié vendredi de « déchirants et inquiétants » ces affrontements. « Ce problème trouve ses racines dans les séquelles des colonisateurs occidentaux et doit maintenant être abordé avec calme et géré de manière appropriée », a déclaré Wang Yi au secrétaire général de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), Kao Kim Hourn, à Pékin, selon un communiqué de la diplomatie chinoise.
 
La loi martiale déclarée dans huit districts de Thaïlande
Jeudi soir, le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, qui assure la présidence tournante du bloc Asean, s’est entretenu avec les dirigeants thaïlandais et cambodgiens, réclamant un « cessez-le-feu immédiat ».
 
Dernièrement, la Thaïlande a déclaré accepter le principe d’un cessez-le-feu, mais réclame des garanties, accusant le Cambodge d’avoir mené « des attaques aveugles » tout au long de la journée. Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d’un soldat cambodgien fin mai lors d’un échange nocturne de tirs dans une zone contestée de leur frontière commune surnommée le « Triangle d’émeraude ».
 
À l’occasion d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, le Cambodge « a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit », a déclaré Chhea Keo, l’ambassadeur cambodgien à l’ONU à quelques journalistes à l’issue de ce rassemblement à huis clos. Aucun autre participant n’a souhaité s’exprimer. Le Cambodge fournissait par ailleurs, ce samedi 26 juillet, un bilan de 13 morts et de 35 000 personnes ayant fui leur domicile en raison des affrontements.

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