L’objectif de cette rencontre, organisée par le bureau de l’OMS à Conakry en Guinée, était de briser le silence autour des violences sexuelles et de faire en sorte que les journalistes aient les outils pour couvrir ces sujets.
Aminata Kéita est conseillère chargée de la prévention, de l’exploitation, des abus et du harcèlement sexuel à l’OMS : « Les harcèlements sexuels dont tout type d’inconduite sexuelle, peuvent détruire des vies, des destins et peut mettre en mal la dignité humaine. Nous, en tant qu’Organisation mondiale de la santé, travaillons à créer un environnement de bien-être pour tous. Et pour cela, il faut que les communautés soient informées du danger qui les entourent et cela se fait par la communication de leur droit. »
« Vraiment outillés »
Idiatou Camara, journaliste, est heureuse d’avoir participé à cette rencontre : « Ces journées de formation, d’information nous ont permis d’être vraiment outillés et désormais aptes à parler de ces sujets. Nous savons désormais ce qu’on appelle abus, ce que l’on appelle exploitation sexuelle et ce que l’on appelle harcèlement, parce qu’il y en a plusieurs formes, en milieu de travail. »
Des centaines de cas de viols sont enregistrés, chaque année, en Guinée notamment sur des jeunes filles, a expliqué, à RFI, le professeur Hassane Bah, chef du service de la médecine légale du CHU Ignace Deen. À l’issue de cette rencontre de Kindia, les organisateurs espèrent une implication efficace des médias dans les campagnes de prévention et de sensibilisation.
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