Face aux députés lors de la séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Ousmane Sonko a donné un aperçu de la stratégie financière du gouvernement pour sortir le Sénégal de la fragilité budgétaire.
Selon lui, les besoins de financement de l’État pour 2025 s’élèveraient à 1 195 milliards de FCFA si un accord est conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), un montant qui devrait progressivement baisser jusqu’à 155 milliards en 2029.
Le chef du gouvernement s’est félicité de la réponse positive des Sénégalais à l’appel public à l’épargne, tout en reconnaissant que certains citoyens ont soulevé des préoccupations d’ordre éthique. En réponse, il a évoqué le recours à des instruments de finance islamique, notamment les soukouk, pour permettre à ceux qui refusent les emprunts à intérêt d’y participer selon leurs convictions. «Il existe des modes de financement halal, comme les SOUKOUK, pour ceux qui ne souhaitent pas souscrire à des emprunts à intérêt», a-t-il dit, avant d’ajouter que « d’autres emprunts seront lancés ».
Optimiste, Ousmane Sonko a affirmé que le redressement est possible à court terme : « Si nous faisons les efforts nécessaires, en deux ans, nous pouvons stabiliser la situation et prendre un nouveau départ. »
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