Mamoudou Ibra Kane s’est invité, mercredi, sur le débat né de la publication du rapport du Fonds monétaire international (FMI).
« Un nouveau programme économique en perspective entre le gouvernement sénégalais et le Fonds monétaire international. Vivement ! même s’il ressort des conclusions de la mission du FMI, qu’il subsiste encore un point de clarification relatif à la dette dite « cachée ». Il faut toutefois espérer que le prochain programme ne soit pas synonyme de mesures drastiques sur le pouvoir d’achat des populations, comme la suppression de certaines subventions« , a-t-il écrit.
Il affirme que le FMI a également relevé une croissance de 12,1% au 1er trimestre. Seulement, poursuit-il, si d’éminents responsables de L’Etat-Pastef persistent à croire que le Fonds s’est rendu « coupable de complicité » avec le précédent régime sur la « dette cachée » et le déficit budgétaire, ils devraient aussi douter de la bonne foi de ce même FMI sur la « croissance de 12% ». « Question de logique. Qui peut mener très loin…« , a-t-il lâché.
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« Autres interrogations : à quand la publication du rapport du cabinet Forvis Mazars, combien il a coûté à l’Etat du Sénégal (s’il en est le commanditaire), qu’en est-il du rapport de la Cour des comptes qui est habilitée à certifier les comptes publics et qu’est-ce qui justifie le recours à une mission d’audit international ? A clarifier un jour ou l’autre au nom de la transparence », a conclu l’Opposant.
Birama Thior – Senegal7
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