Une percée remarquable pour un modèle encore méconnu au Sénégal.

Il y a à peine quinze mois, avant sa nomination l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) n’était pour beaucoup qu’un concept flou, peu connu et presque abstrait. Aujourd’hui, grâce à l’engagement et à la vision de Dr Alioune Dione, Ministre de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire, elle s’impose comme un pilier du développement et de l’emploi au Sénégal.

Avec vision et détermination, il a su transformer ce qui semblait être un pari audacieux en une réalité tangible et porteuse d’espoir. L’ESS, longtemps restée en marge, est désormais au cœur des politiques publiques au Sénégal.

La clé de cette réussite ? Une vision claire, des actes concrets et une capacité rare à mobiliser. Dr Dione a décloisonné le secteur, tendu la main aux territoires et fédéré les énergies autour d’un même objectif : faire de l’ESS un levier d’insertion, de solidarité et de création d’emplois décents, massifs et durables.

Sa stratégie s’appuie sur la mise de la microfinance au service de l’économie sociale, via une approche coopérative incarnée par la création des Coopératives Productives Solidaires (CPS). Lancées à Koumpentoum par le Premier Ministre Ousmane Sonko, ces CPS ne se limitent pas à l’agriculture comme autrefois. Elles embrassent désormais tous les métiers productifs et chaînes de valeur : artisanat, pavage, transformation et bien plus encore.

L’ambition est grande : 10 000 CPS d’ici 2029, dont 1 000 dès cette année. Déjà, 114 jeunes ont été formés dans les metiers du pavage à Kébémer et 4 600 autres le seront dans les 46 départements au cours de l’année. Pour assurer leur pérennité, l’État réserve 5 % de la commande publique nationale à ces structures, un signal fort qui garantit leur ancrage dans l’économie locale.

Ce que l’on observe aujourd’hui n’est pas qu’une réforme technique, mais une véritable révolution sociale. La loi d’orientation sut l’économie sociale et solidaire était votée par l’ancien régime mais ranger sur les terroirs. En si peu de temps, Dr Alioune Dione a su donner à l’ESS une légitimité, une structure et surtout une âme.

Car au-delà des chiffres et des programmes, il y a des visages, des familles, des jeunes qui retrouvent espoir et dignité. Et c’est là que réside toute la force de son action.

Dr Alioune Dione n’a pas seulement défendu une idée : il a donné vie à un projet collectif, devenu réalité.
Le mérite lui revient, les idées de Maodo (Mamadou Dia) ne sont pas mortes.

Par Pape Abdoulaye Sow

Président de la coopérative Naatal Mbey

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