L’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP) de Mbacké, en partenariat avec la plateforme numérique du secteur privé ER/EE-RISEP, a officiellement lancé ses Certifications de Compétences Professionnelles (CCP) le mercredi 25 juin. Ce projet, qui vise à faire de l’ISEP un modèle de formation aux énergies vertes, s’inscrit dans la stratégie de durabilité de l’institut. Il bénéficie du soutien de deux partenaires internationaux de la coopération allemande : la KFW (banque de financement allemande), qui a accordé un financement de 15 millions d’euros, et la GIZ, qui a apporté un accompagnement technique.
Ce projet a pour ambition de développer l’ISEP et d’étendre son influence à l’ensemble du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest. « Nous ne voulons pas seulement enseigner dans les énergies renouvelables, nous voulons aussi être ce que nous enseignons. C’est-à-dire être le premier campus vert de l’Afrique de l’Ouest, qui sera plus tard de l’Afrique tout entier », a déclaré le Professeur Amadou Wouri Ba, coordonnateur de l’ISEP de Mbacké.
Pour concrétiser cette stratégie de durabilité, l’ISEP de Mbacké entend s’appuyer sur plusieurs leviers : des infrastructures écologiques, une innovation pédagogique, une gouvernance participative, des partenariats ciblés et une transformation numérique. La GIZ a apporté son expertise au développement des programmes de formation. « On est très content et très honoré que nous pouvons accompagner le gouvernement Sénégalais dans la formation des experts, des jeunes pour devenir des experts dans l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique », a déclaré Ulrik Ebeling, directrice résidente du bureau régional GIZ Sénégal-Gambie. Elle a ajouté : « Nous en Allemagne, nous avons aussi fait une transformation énergétique et on sait que pour une transformation de cette dimension, on a besoin beaucoup de choses et aussi un des éléments très importants sont vraiment des experts, des spécialistes dans les différents domaines. »
L’ISEP de Mbacké compte 134 apprenants, dont 72% de jeunes filles et 28% de jeunes garçons. L’institut forme dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de l’éco-construction, qui consiste en des constructions écologiques de bâtiments visant à améliorer leur efficacité énergétique et à réduire la consommation de climatisation.
Source : Sud Quotidien
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