Thierno Bocoum, président du parti AGIR-Les Leaders, conteste la procédure d’adoption du Plan de redressement économique et social « Jubbanti Koom ». Il estime que le communiqué du Conseil des ministres du 30 juillet 2025, annonçant l’examen et l’adoption du plan présenté par le Premier ministre, révèle des vices de procédure. Le lancement du plan est prévu le 1er août au Grand Théâtre National.
Une personnalisation du pouvoir exécutif ?
Selon Thierno Bocoum, la formulation du communiqué du Conseil des ministres suggère une personnalisation du pouvoir exécutif autour du Premier ministre et un contournement des institutions. Il rappelle que, selon l’article 42 de la Constitution, c’est le Président de la République qui détermine la politique de la Nation. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement dans le cadre fixé par le Chef de l’État.
Un contournement de l’Assemblée nationale ?
Thierno Bocoum dénonce également le fait que le plan soit présenté directement au public sans que l’Assemblée nationale n’ait été saisie ni informée de son contenu, de ses implications budgétaires et de ses choix stratégiques. Il insiste sur le fait qu’un plan de redressement économique et social, impliquant des arbitrages budgétaires, fiscaux, sociaux et structurels, doit être présenté à la représentation nationale. « Le Sénégal ne se gouverne pas au théâtre », a-t-il déclaré.
Attente du contenu du plan
Malgré les vices de procédure qu’il dénonce, Thierno Bocoum dit attendre « impatiemment » le contenu du plan de redressement économique et social « Jubbanti Koom ». «Le plan de redressement débute par une faute républicaine», selon Sud Quotidien.
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