Les sinistrés des inondations de 2006 ont marché sous l’escorte de la police vendredi pour rappeler à l’Etat du Sénégal ses responsabilités.
Trois cent quatre vingt six (386) familles soit trois mille (3.000) personnes, environ. Elles sont décidées à retrouver leurs habitations à tout prix. Déguerpies des zones inondées de la banlieue depuis 2006 dans le cadre de la lutte contre les inondations elles devraient être recasées sur les sites de Jaxaay ou Tawfekh Yakaar et depuis nini.
Près de vingt ans après leur déguerpissement, des centaines de familles sénégalaises attendent toujours leur recasement dans le cadre du Plan Jaxaay. À la place de logements promis, elles n’ont trouvé que des terrains vides et des constructions inachevées. Pire, des occupants venus d’ailleurs, avec le slogan « Oubi Deuk », se sont installés sur les sites, invoquant le manque de logement. Refusant de céder à la loi du plus fort, ces sinistrés ont choisi de faire confiance à l’État de droit. Mais face au silence persistant des autorités, malgré des démarches répétées, y compris une rencontre en juillet 2024 avec le ministre de l’Urbanisme, leur patience touche à sa limite. Aujourd’hui, ces familles menacent de passer à l’action pour faire valoir leurs droits elles-mêmes.
Pourtant lors de cette audience le ministre Moussa Balla Fofana, s’adressant aux représentants du collectif « Djot sa Akhe » qui signifie littéralement « être dans ses droits » regroupe ces trois cent quatre vingt six familles déguerpies, avait rassuré sous un ton ferme et un plaidoyer responsable , que le gouvernement allait prendre , sans délai ,toutes les dispositions nécessaires , pour que justice soit rendue, conformément à la nouvelle devise de l’Etat Jub, Jubeul, Jubenti.. Il semblait décidé à régler le problème.
Que s’est il passé par la suite ?
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