Le président du Collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF) rendra ce lundi sa décision sur la demande de mise en liberté sous caution formulée par Aliou Sall et son épouse Aïssata Sall. Le couple, placé en garde à vue la semaine dernière par la Division des investigations criminelles (DIC), est visé dans une affaire de blanchiment de capitaux présumé.

Selon des sources judiciaires, Aliou Sall et son épouse ont proposé une caution de 240 millions de francs CFA afin de recouvrer la liberté.
Ce montant correspond à la somme totale des fonds ayant transité par leur société, et qui ont attiré l’attention de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif).

Les enquêteurs s’intéressent particulièrement à des transactions liées à l’acquisition d’un terrain de 1000 m² aux Almadies, considéré comme un bien potentiellement issu d’un circuit financier suspect.

Les mis en cause, qui rejettent toutes les accusations, sont poursuivis pour association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux. Leur avocat, Me El Hadji Diouf, a dénoncé une procédure « injustifiée » et assuré que ses clients démontreront la légalité de leurs revenus et de leurs investissements.

D’après les informations rapportées par L’Observateur, le juge d’instruction pourrait opter pour une inculpation suivie d’un contrôle judiciaire, incluant l’interdiction de quitter le territoire national.

Par ailleurs, les hommes d’affaires Amadou Loum Diagne et Mbaye Faye, également mentionnés dans le dossier, devraient être entendus prochainement par les enquêteurs.
Leur audition pourrait permettre de mieux comprendre les flux financiers ayant conduit à l’achat du terrain incriminé.

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