Dans un post publié sur sa page Facebook, Alioune Badara Mboup, coordonnateur de Pastef à Tivaouane, relaie l’appel du Président Diomaye Faye à une justice en phase avec les attentes populaires.
Il exhorte les Sénégalais à maintenir la pression pour que la justice cesse d’ignorer les nombreux dossiers de malversations restés sans suite, au nom d’un peuple qui a massivement voté pour le changement.
Texte in extenso :
« Il appartiendra aux Sénégalais de mettre la pression qu’il faut sur la justice pour que mu déf ligueyam. Le temps de la justice n’est pas le temps politique, mais ça doit être le temps du peuple, au nom duquel elle est rendue. »
Ces mots du Président Diomaye Faye traduisent une réalité que beaucoup ressentent aujourd’hui.
Le peuple s’était levé, avait combattu, avait résisté contre un système politique, et avait fini par choisir un nouveau Président, lui donnant une majorité écrasante à l’Assemblée. Ce choix n’est pas juste un concours de circonstances. Il porte un message fort : le peuple réclame justice contre ceux qui ont détourné les deniers publics, ont emprisonné, tué des citoyens.
Des dossiers judiciaires avec des preuves accablantes dorment dans les tiroirs. Les rapports de la Cour des comptes ,de l’OFNAC et de l’IGF sont clairs sur les fonds Force COVID, l’affaire PRODAC, l’affaire des 94 milliards. Alors pourquoi cette lenteur ?
La justice ne peut plus vivre en décalage avec les réalité du peuple. Elle ne peut plus avancer à son propre rythme, comme si de rien n’était. Les magistrats doivent sentir ce que le peuple veut, ce que le peuple attend. Parce que c’est au nom de ce même peuple que leurs décisions sont rendues.
Ce n’est pas une question de vengeance ou de chasse aux sorcières. C’est une question de vérité et de respect de la volonté du peuple si la justice veut retrouver la confiance de ce peuple.
Nous voulons une justice indépendante certes, mais rendue au rythme du peuple et non suspendue à l’humeur des magistrats.
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