Le fondateur du think tank Afrikajom Center, Alioune Tine, a vivement réagi à l’interpellation du journaliste Pierre Simon Faye, appelant à sa libération immédiate et sans condition. Dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter), visité par Senego, ce défenseur des droits humains a dénoncé une atteinte à la liberté de la presse.
« Pierre Simon Faye, journaliste expérimenté et professionnel doit être libéré immédiatement et sans condition. Sa place n’est pas à la DIC mais dans sa rédaction », a écrit Alioune Tine.
L’ancien président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a également mis en garde contre une dérive sécuritaire dans le traitement des opinions journalistiques :
« Il faut éviter de faire de la DIC (Division des investigations criminelles) la police des idées. »
Pour Tine, les différends entre les autorités et les médias doivent être gérés avec discernement et transparence, dans un esprit de collaboration. Il plaide pour une communication gouvernementale efficace et un dialogue constant entre l’État et les acteurs de la presse, soulignant que des tensions de cette nature peuvent être désamorcées sans recours à des mesures coercitives.
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