Le Sénégal est entrain de basculer dans une République des influenceurs et des chroniqueurs omniprésents souvent sans formation dans le contexte d’une forte polarisation politique. On est pour ou contre, c’est noir ou blanc.

Le gris ou les nuances, ça n’existe pas. La « neutralité  » ou pour être plus precis quand vous êtes non partisans, vous êtes autant diabolisé.

On vous colle l’étiquette de « nafeq » par les radicaux des deux camps. Les dérives, les violences et autres attaques verbales ne connaissent pas de limites.

Résultat, un espace public et politique fortement pollué ou il est de plus en plus difficile de débattre sur des questions substantielles touchant aux questions d’intérêt national.

Il faut absolument qu’on mette collectivement un terme à cette tendance lourde. C’est la responsabilité des leaders politiques, toutes obédiences confondues d’éduquer et de former leurs militants, c’est de la responsabilité des plateformes des medias et des organisations de journalistes de mettre des garde-fous.

Mettre un terme à la diabolisation réciproque entre leaders de l’opposition et du pouvoir est un impératif catégorique pour sortir de l’engrenage 2021-2024.

Il faut absolument travailler à la justice sociale, travailler à réduire les factures sociales. Les ressentiments d’une jeunesse qui ne voit pas d’horizon ni d’espérance constituent également des menaces pour la gouvernabilité du pays.

Alioune TINE

Senegal7

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