Dans un tweet (X), lundi, le fondateur du think-thank Afrikajom Center dit saluer et soutenir, Aliou Niane, président de la Chambre de discipline financière de la Cour des comptes qui défend l’indépendance de l’institution. Alioune Tine appelle à laisser la justice avancer à son rythme et à sa cadence et sans pression aucune dans le cadre de la Reddition des comptes.
Texte in extenso
Une sortie salutaire que je salue et que je soutiens, d’autan plus que je connais bien Aliou Niang quand il était Président de l’UMS, c’est un homme de principe et de rigueur. Il nous faut , opposition comme pouvoir respecter et renforcer les institutions judiciaires, respecter l’indépendance et l’impartialité des magistrats.
De la même manière, il faut laisser la justice avancer à son rythme et à sa cadence et sans pression aucune dans le cadre de la Reddition des comptes. Les échecs connus dans le passé dans la Reddition des comptes s’expliquent par l’immixtion de l’exécutif et des hommes politiques, par le caractère partisan et la mauvaise foi . Il faut respecter l’état de droit , qui n’est rien d’autre que l’état qui respecte ses propres lois, faut-il que ces lois soient conformes aux normes relatives aux droits humains et aux obligations internationales de l’état. L’état de droit c’est la séparation des pouvoirs, et l’Etat de droit est ébranlé aujourd’hui partout dans le monde par des régimes autoritaires et illibéraux.
Au Sénégal nous avons une justice qui s’améliore et qui suscite admiration et respect, les autorités publiques autant les leaders politiques de l’opposition doivent la respecter et la renforcer. Les crimes économiques sont abominables par leurs effets politiques, économiques, sociaux et moraux, ses crimes inacceptables ne doivent absolument pas rester impunis. Les citoyens n’acceptent plus d’être représentés par des criminels. Il faut les résoudre par des réponses efficaces et respectueuses de l’Etat de droit et des droits humains.
Birama Thior – Senegal7
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