Ils nous avaient promis la RUPTURE ; ce n’était qu’un leurre.
Ils avaient élevé au rang de scandale la participation du Président de la République au Conseil supérieur de la magistrature, mais ce n’était qu’un artifice.
Ils s’étaient engagés à abroger les articles 254 et 80 de notre Code de procédure pénale ; là encore, ce n’était qu’un mirage.
Ils avaient promis, encore et encore…
Mais, comme toujours, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Nous, nous savions. Et nous avions prévenu.
Comment expliquer, aujourd’hui, que le Procureur de la République puisse s’autosaisir pour faire arrêter un journaliste, pendant que dans leur propre camp, certains foulent au pied notre contrat social en toute impunité ?
Tiens bon, Bachir Fofana.
Tu n’es pas seul face à cet autoritarisme galopant que nous dénoncions encore, il y a quatre jours, Place de la République à Paris.
Et nous avions raison.
Il n’est pas trop tard pour celles et ceux qui, de bonne foi, ont cru à ces promesses mensongères, d’ouvrir enfin les yeux et de dire STOP.
Trop, c’est trop !
*Coordonnateur de la République
des Valeurs/Réewum Ngor – France
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