Le ministre des Forces armées, Birame Diop, a déclaré lundi à Dakar que les rébellions, quelles que soient leurs motivations, affaiblissent l’autorité de l’État. « Les rébellions, qu’elles soient inspirées par des revendications politiques, sociales, religieuses ou identitaires, fragilisent l’autorité de l’État en proposant des formes concurrentes de légitimité de gouvernance », a-t-il affirmé selon Walfadjri.
Lors de l’inauguration du cinquantième congrès de la Commission mondiale d’histoire militaire, dont le thème est « Rébellion et souveraineté à l’époque contemporaine, de 1800 à nos jours », le ministre a expliqué que « la question des rébellions s’inscrit au cœur des dynamiques de souveraineté ». Il a précisé que ces mouvements « contestent le monopole de la violence légitime détenue par l’État et peuvent être source de remise en cause de sa souveraineté interne et/ou externe ».
Birame Diop a insisté sur le fait que « cette contestation […] de l’État » a une « résonance particulière pour des jeunes nations comme la nôtre pour lesquelles la souveraineté et le maintien de l’intégrité du territoire national sont des principes intangibles de la République ». Trente-sept délégations de différents pays participent à ce congrès. Le ministre a conclu en espérant que les cinq jours de discussions permettront de « cerner toutes les problématiques soulevées par les rebellions face à la souveraineté des États ».
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