L’économiste et secrétaire national en charge des études et de la prospective au Parti socialiste (PS), Serigne Ousmane BEYE, a critiqué la stratégie économique du gouvernement actuel. Lors de son passage à l’émission « Grand Jury » de la RFM ce dimanche 7 septembre, il a remis en question l’efficacité des mesures économiques en place.

Selon Serigne Ousmane BEYE, le plan présenté par le gouvernement s’apparente davantage à un plan de relance qu’à un véritable plan de redressement. Il estime que ce plan fait suite à « un arrêt brutal des chantiers et une augmentation de la pression fiscale ». L’économiste préconise plutôt un contrôle accru des dépenses publiques et un élargissement de l’assiette fiscale, au lieu de surcharger les contribuables actuels. Concernant les entreprises publiques en difficulté, comme Air Sénégal et La Poste, il suggère que l’État se désengage de leur gestion, tout en conservant la propriété des actifs stratégiques. « L’État peut rester propriétaire des actifs stratégiques, mais il ne doit plus les gérer directement », a-t-il déclaré, selon Walfadjri.

Pour Serigne Ousmane BEYE, le Sénégal doit renouer le dialogue avec les institutions financières internationales. Il rejette l’isolement et les discours souverainistes, les jugeant inefficaces. « Nous vivons dans un monde globalisé. L’isolement ou les discours souverainistes n’apportent pas de solutions concrètes. Il faut dialoguer avec Bretton Woods et les partenaires pour mobiliser des financements soutenables », a-t-il affirmé. Il identifie trois défis majeurs pour l’économie sénégalaise : le poids de la dette, la fragilité financière des entreprises et le coût élevé du financement, estimé entre 12 et 13 %, qui, selon lui, « plombe la rentabilité des investissements ».

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