Après la version des faits avancée par Pastef, et celle défendue par l’APR sur l’état des finances publiques au lendemain du départ de l’ancien régime, une seule vérité demeure inébranlable : celle de la Justice. Une justice que tout le monde attendait avec impatience, aussi bien Pastef que l’APR, sans oublier le citoyen lambda, lassé par les jeux de discours et en quête de clarté.
Le rapport récemment publié par la Cour des comptes est venu lever le voile sur l’ampleur du carnage opéré sur les finances publiques. Un véritable pillage, fastidieux à énumérer tant les détournements sont multiples et souvent dissimulés sous la rubrique opaque des « dettes cachées ».
Ce rapport va même plus loin que les révélations de l’administration faites par le Premier ministre Ousmane Sonko. Il apporte des éléments précis, rigoureux et indiscutables sur l’étendue des dégâts causés à nos ressources nationales.
Et pourtant, contre toute attente, malgré l’expertise reconnue et l’impartialité incontestable de la Cour des comptes, l’APR et ses soutiens, omniprésents dans les médias, tentent de jeter le doute sur ce travail d’une rigueur scientifique indéniable. Un déni qui en dit long sur leur stratégie : créer un contre-récit pour que, plus tard, l’histoire retienne que le régime de Macky Sall avait contesté les conclusions de la Cour des comptes.
Mais combien de fois a-t-on vu des accusés revenir sur leurs déclarations initiales devant un tribunal, en vain ? La vérité finit toujours par éclater, surtout lorsque les preuves sont visibles à l’œil nu. Le tribunal ne se laisse pas berner par les volte-face.
Rapport ou contre-rapport, les Sénégalais ne sont pas dupes. Ils savent, dans leur chair et leur quotidien, que le régime de Macky Sall a dilapidé les ressources du pays. Ce que le rapport met en lumière avec gravité, le peuple le ressent depuis longtemps avec amertume.
Moussa Yoro Ndiaye
Citoyen Sénégalais
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