Dans une question écrite adressée au ministre de l’Hydraulique en date du 11 février 2025, l’honorable députée Fama Bachir Ba tire la sonnette d’alarme sur la gestion défaillante de l’eau dans la commune de Gaé, ville natale de Seydil Hadji Malick Sy (RTA), depuis l’arrivée de la société SEHO.
Selon la parlementaire, la transition d’une gestion communautaire vers celle assurée par SEHO a entraîné une flambée du prix du mètre cube d’eau, le rendant inabordable pour les populations. En plus du coût, elle dénonce une qualité de service médiocre, des coupures fréquentes et une eau insalubre, provoquant notamment des maladies diarrhéiques chez les enfants. Elle évoque également des pertes de charge sur les conduites de pompage qui ont causé d’importants dégâts aux exploitations agricoles féminines, sans aucune compensation.
Face à l’inaction persistante de SEHO et à l’indifférence des services techniques du département, la députée pose trois questions au ministre :
- Pourquoi la société SEHO n’a-t-elle pas encore été retirée malgré ses manquements ?
- Serait-il possible de créer un comité pour étudier le transfert du réseau à la Sones ?
- Des mesures sont-elles prévues pour résoudre ce problème avant le Gamou de Gaé prévu en juillet ?
Fama Bachir Ba insiste sur l’injustice que vivent les habitants de Gaé, comparés à ceux des communes voisines comme Dagana ou Bokhol, qui bénéficient d’une meilleure desserte. Elle appelle à une réponse urgente, en cohérence avec la vision présidentielle « Jub, Jubal, Jubanti ».
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