Le président du Togo, Faure Gnassingbé, à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 25 septembre 2024. © Charly Triballeau / AFP
Publié le 13 avril 2025
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Le président togolais, Faure Gnassingbé, a accepté d’être le nouveau médiateur de l’Union africaine (UA) dans le conflit dans l’est de la RDC, a annoncé dimanche le gouvernement togolais.
Faure Gnassingbé succédera ainsi au président angolais, Joao Lourenço, qui a renoncé le mois dernier à ce rôle qu’il occupait depuis 2022, après plusieurs vaines tentatives diplomatiques à mettre fin aux hostilités dans la région.
Dans cette zone stratégique et riche en ressources minérales, une guerre oppose depuis plusieurs années l’armée congolaise au groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, qui a notamment conquis, ces derniers mois, les deux grandes villes de la région, Goma et Bukavu, à la faveur d’une offensive éclair.
« À la recherche d’une paix durable »
Dimanche, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a partagé un communiqué de l’Union africaine (UA) indiquant que Faure Gnassingbé avait été nommé « médiateur de l’Union africaine entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda dans la crise dans l’est de la République démocratique du Congo ». Un porte-parole de l’UA a confirmé l’authenticité du communiqué à l’AFP.
Robert Dussey a remercié l’UA et ses pays membres « pour la confiance exprimée à l’égard du président Faure Essozimna Gnassingbé », assurant que ce dernier « contribuera activement à la recherche d’une paix durable, à la réconciliation et à la stabilité dans la région des Grands Lacs ».
Si les efforts de médiation de l’Angola ont échoué, des représentants du M23 et de la RDC ont tenu des pourparlers sous l’égide du Qatar, fin mars, à Doha. Les présidents rwandais et congolais se sont également rencontrés à Doha.
(Avec AFP)
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