Figure du mouvement Y’en a marre, Thiat revient sur le devant de la scène avec son nouveau single « Porozé », dans lequel il critique sévèrement la gestion du régime actuel dirigé par le Pastef. Fidèle à son style, il fustige le non-respect des engagements des nouvelles autorités et s’inscrit dans la continuité de son engagement citoyen.

Depuis plus de deux décennies, le rappeur de Kaolack s’illustre par une constance rare dans le paysage musical et politique sénégalais. Né dans une famille aisée mais attaché à des combats populaires, Thiat a multiplié les prises de position contre l’injustice et la mal gouvernance, de l’ère Abdou Diouf jusqu’à aujourd’hui.

Avec son groupe Keur Gui, il a marqué chaque étape politique par des morceaux contestataires : « 1ʳᵉ mi-temps » (2000), censuré par le régime socialiste, « Liye Raam » (2004) qui s’attaquait aux « beaux parleurs » de la classe politique, « Nos connes doléances » (2008) qui étalent plusieurs maux, ou encore « Coups de gueule » (2010) contre la corruption. « Diogoufi » (2014) fut la première charge contre le précédent régime. En 2019, « Saï Saï au cœur » visait directement Macky Sall.

Avec « Porozé », Thiat confirme qu’aucun régime n’échappe à sa plume critique. Ses détracteurs peuvent contester ses propos, mais l’artiste demeure fidèle à une ligne directrice : défendre la démocratie et les intérêts du peuple, sans compromis.

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