Le Conseil constitutionnel a rejeté la loi interprétative sur l’amnistie votée par le régime PASTEF, et Thierno Alassane Sall s’en félicite.
Dans une publication sur sa page Facebook, l’ancien ministre applaudit la décision n°1/C/2025 rendue ce jour par la plus haute juridiction constitutionnelle du Sénégal.
Cette décision invalide une tentative du pouvoir actuel d’interpréter partiellement la loi d’amnistie, une initiative qui, selon Thierno Alassane Sall, remettait en cause un principe fondamental de l’État de droit : l’égalité de tous devant la justice.
« Le juge constitutionnel rappelle ainsi un principe élémentaire : la justice à deux vitesses est bannie par l’État de droit », écrit le président du parti La République des Valeurs.
Il critique vivement le régime PASTEF pour ce qu’il considère comme une « amnésie politique » de ce principe essentiel.
Thierno Alassane Sall juge « curieux » que les actuels dirigeants aient tenté de restreindre l’effet de l’amnistie à certains cas, excluant d’autres figures de la scène politique ou sociale.
Pour lui, « l’abrogation partielle de l’amnistie était impossible », et il appelle désormais à tourner la page de cette tentative avortée.
Au-delà de la satisfaction que lui procure cette décision, l’ancien candidat à la présidentielle plaide pour l’ouverture de « concertations les plus inclusives possibles », afin de concilier l’impératif de justice et la quête de réconciliation dans un pays encore marqué par de profondes divisions.
« Il reste maintenant à ouvrir des concertations […] de manière à trouver un équilibre entre l’impératif de la Justice et la nécessité de réconciliation d’une nation fracturée », conclut-il dans sa déclaration.
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