“Si l’on veut aider les jeunes, il faut les responsabiliser et les mettre à l’œuvre”, a-t-il ajouté. Cette approche a permis aux jeunes de sillonner la ville pour collecter des informations sur les opportunités de formation professionnelle. Grâce à cette démarche proactive, une base de données a été constituée, recensant plus de 2 000 personnes demandeuses de formations.
Par conséquent, le président de la commission jeunesse se réjouit des bourses de formation attribuées aux nouveaux bacheliers. A l’en croire, un nombre important d’entre eux ont trouvé des emplois après leurs études, tandis que d’autres ont eu l’opportunité de poursuivre leur formation à l’étranger.
En outre, Massamba Boye a souligné l’engagement de la commission dans des actions sociales. “À chaque « Ziar »Générale, nous mobilisons les jeunes pour participer à des actions de solidarité, telles que la distribution d’eau et l’orientation des pèlerins. Ces gestes sont bien accueillis par les fidèles”, a-t-il expliqué.
Massamba Boye a également insisté sur le fait que son équipe ne cherche pas à se glorifier de ses actions, car, selon lui, “nous sommes dans une phase de rupture où l’action prime. Notre objectif est l’épanouissement des populations de Tivaouane, notamment des jeunes.”
En sa qualité de conseiller technique à la 3FPT, Massamba Boye a également abordé la politique du gouvernement concernant la formation professionnelle, en particulier sous l’impulsion du président de la République et de son Premier ministre. “Depuis l’élection du président, des instructions ont été données pour élaborer une politique sectorielle de formation professionnelle. Les universités publiques ne sont pas en phase avec les besoins du marché du travail. Les jeunes sont condamnés à passer des années dans ces établissements sans véritable orientation professionnelle”, a-t-il déploré.
Ainsi, il a rappelé que cette politique du gouvernement vise à former 5 millions de techniciens d’ici 2050, avec 700 000 jeunes à former d’ici 2029 et 1 million d’ici 2034, dans le cadre du processus d’industrialisation du Sénégal. Selon lui, l’ancien système d’orientation des bacheliers techniques vers des filières de lettres représentait une énorme perte de potentiel, faute de valorisation des compétences industrielles du pays.
“Le chef de l’État a compris qu’il faut aller vers une formation de proximité, axée sur un capital humain de qualité et d’équité sociale. C’est un levier fondamental pour la politique éducative et industrielle du Sénégal. Un pays se construit sur l’éducation, mais surtout sur le savoir-faire”, a-t-il conclu.
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