La visite du chef de l’Etat ce week-end à Tivaouane, en prélude au Gamou prévu jeudi, est l’un des sujets au menu de la livraison de lundi de la presse quotidienne reçue à l’APS.
“Dialogue entre le politique et le spirituel”, titre à ce sujet le quotidien Le Soleil, affichant à sa une la photo du président Bassirou Diomaye s’entretenant avec le khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, qui l’a reçu.
Le président de la République a annoncé à Tivaouane, “pour la première fois, la création d’un budget national dédié au culte dès 2026. Le guide religieux, de son côté, a encouragé le chef de l’Etat à préserver dans la voie du ‘Jub, Jubal, Jubanti’, gage de justice, de paix et de redressement”, résume Le Soleil.
“Diomaye, Sonko et El Malick au front à Tivaouane, Kaolack et Thiénaba”, note le quotidien L’info, selon lequel à l’approche du Gamou prévu jeudi, les nouvelles autorités ont effectué, samedi, une tournée dans les principales familles religieuses du pays, pour solliciter des prières.
L’As revient sur l’annonce d’une ligne de crédit dédiée au culte dans le budget national, mais rapporte également les propos du khalife général des tidjanes adressés au président Faye. “Vous êtres le président [de la République, donc le seul comptable du bilan”.
‘”Ziars’ entre ferveur et révélations”, affiche Vox Populi, pour parler de la visite du président de la République à Tivaouane, du Premier ministre à Médina Baye, à Kaolack, et du président de l’Assemblée nationale à Thiénaba.
“A Médina Baye, Sonko vilipende encore le régime de Macky [Sall]”, souligne le journal, avant d’évoquer “la supplique du khalife Thiénaba aux autorités en faveur des détenus de l’ancien régime”.
Devant le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, le khalife de Thiénaba “a rappelé l’exécution de Moustapha Lô [ le 15 juin 1967, pour tentative d’assassinat contre le président de la République de l’époque, Léopold Sédar Senghor] et les regrets de [ce dernier] de ne pas avoir accordé le pardon demandé par des chefs religieux”, écrit Vox Populi.
Walfquotidien revient sur la question des ex-détenus et victimes de violences politiques. “Pression maximale sur Diomaye”, titre le journal à propos. “Certains diront que c’est l’arroseur arrosé. En avril dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé aux Sénégalais de mettre la pression sur la justice”, a d’abord rappelé le journal.
“Aujourd’hui, ajoute-t-il, il subit une forte pression de la part de ses partisans afin que la lumière soit faite le plus rapidement possible sur les violences politiques [enregistrées au Sénégal] entre 2021 et 2024”.
Le journal Le Quotidien fait observer que les ex-victimes “ont fait entendre leur voix”, pendant que Sud Quotidien, s’intéressant à la politique, signale que le Parti démocratique sénégalais (PDS), au pouvoir de 2000 à 2012, “s’invite à nouveau” sur la scène politique sénégalaise, après avoir “pratiquement disparu de l’animation du débat politique après la présidentielle de 2024 et l’arrivée au pouvoir du régime Pastef [|…]”.
“Par la voix des cadres libéraux qui étaient en assemblée générale, samedi, le PDS a dressé un tableau noir de la gouvernance Diomaye. Les finances publiques, les inondations et les libertés politiques ont été passées au peigne fin par les partisans de Karim Wade”, indique le journal.
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