Publié le 9 avril 2025
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Si le retour de Donald Trump au pouvoir n’a pas été vu d’un bon œil par tous les pays du continent – en témoigne la crise diplomatique actuelle avec l’Afrique du Sud –, il conforte en tout cas le Maroc dans son plan d’autonomie du Sahara occidental, plan soutenu par de plus en plus de nations ces dernières années.
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a accueilli à Washington son homologue marocain Nasser Bourita mardi 8 avril. À cette occasion, il a réitéré le soutien de l’administration Trump à la souveraineté marocaine sur les « Provinces du Sud ».
« Les États-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et soutiennent la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable au différend », a ainsi indiqué Tammy Bruce, la porte-parole du département d’État, dans un communiqué paru à la suite de l’entretien.
« Les États-Unis continuent de croire qu’une véritable autonomie sous la souveraineté marocaine est la seule solution possible », a-t-elle ajouté. Le département d’État a également précisé que le président américain exhortait les parties « à engager des discussions sans délai, en utilisant la proposition d’autonomie du Maroc comme seul cadre, afin de négocier une solution mutuellement acceptable ».
Les soutiens au plan d’autonomie se multiplient
Ces dernières années, les ouvertures de représentations consulaires au Sahara occidental n’ont cessé d’augmenter. Burkina Faso, Jordanie, Tchad, Haïti, Djibouti ou encore Sénégal : ces actions concrètes sont un gage de sérieux pour le Maroc, qui considère la reconnaissance de son plan d’autonomie comme un des principaux critères pour pouvoir entretenir de bonnes relations avec un autre État. Washington avait d’ailleurs ouvert une représentation à Dakhla début 2021.
Dernièrement, c’est le Ghana qui a annoncé en janvier la suspension de ses liens avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD) quelques jours après l’investiture de John Dramani Mahama. Une décision accueillie avec satisfaction par le Maroc.
Autre changement de position diplomatique majeur, le président français Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté du Maroc sur le territoire l’été dernier, marquant le début d’une grave crise avec l’Algérie. La ministre de la Culture et le président du Sénat français se sont déplacés dans la région en février, pour acter ce tournant décisif.
(Avec AFP)
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