Le président Bassirou Diomaye Faye a ouvert la cérémonie d’hommage national au professeur Amadou-Mahtar Mbow par des mots forts, empreints de gravité et de reconnaissance. Pour le chef de l’État, ce moment dépasse le simple cadre commémoratif : il s’agit d’un acte de lucidité nationale.
« Nous nous réunissons pour accomplir un acte de conscience collective, un devoir de mémoire, un rendez-vous de la Nation avec elle-même », a-t-il déclaré d’une voix solennelle.
Le président a salué en Amadou-Mahtar Mbow l’un des plus illustres fils du Sénégal, un homme dont le parcours « irradie la conscience nationale » et « inspire notre récit collectif ».
Figure du savoir, de la dignité et du panafricanisme, Mbow symbolise, selon Diomaye Faye, cette génération d’intellectuels qui ont su « faire dialoguer les cultures et défendre la liberté des peuples ».
En inscrivant son nom sur le frontispice d’une université sénégalaise, la Nation consacre « un symbole d’immortalité intellectuelle et morale ». Ce geste, hautement symbolique, traduit la volonté de perpétuer son héritage dans le temple même du savoir.
« Par cet acte, nous gravons dans le livre prestigieux de l’Université la mémoire d’un homme dont la vie fut un dialogue constant entre civilisations, une quête d’égalité entre les cultures et les peuples », a ajouté le président.
À travers cet hommage, le chef de l’État a voulu rappeler que célébrer Amadou-Mahtar Mbow, c’est aussi célébrer le Sénégal du savoir, de la culture et de la mémoire — celui qui croit encore à la puissance du travail et à la grandeur de l’esprit.
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